Le louvetisme n’est qu’une petite part de la méthode scoute. Plus d’infos sur le site Internet du mouvement.
Le mouvement scout propose à chaque enfant une pédagogie adaptée à son âge : le louvetisme rassemble les enfants de 8 à 12 ans dans des groupes de filles, les louvettes, et des groupes de garçons, les louveteaux. La formation de l’enfant se poursuit dans les branches plus âgées : les éclaireurs et éclaireuses de 12 à 17 ans, les routiers et les guides-aînées au-delà.
Le but du louvetisme est d’épanouir la personnalité des enfants en développant leur esprit de communauté, leur habileté manuelle, leurs aptitudes physiques dans un esprit chrétien, et de préparer ainsi l’enfant à son adolescence et à sa vie future d’adulte, « citoyen chrétien de son pays ».
Les meutes et clairières sont dirigées par des chefs ou cheftaines soucieux de la progression de chaque enfant. La relation de grand-frère / petit-frère qu’ils tissent est un des points fondamentaux du scoutisme.
Les chefs sont choisis par un chef de groupe. Ils sont investis de la confiance du mouvement et s’engagent devant l’association et les enfants qui leur sont confiés au travers des cérémonies d’investiture et d’allégeance.
Le mouvement organise la formation de ses chefs tout au long de leur service et assure un accompagnement étroit tout au long de l’année avec le chef de groupe et un référent pédagogique, l’ACDL. Ces regards croisés permettent de proposer des activités adaptées aux enfants, tant du point de vue de la sécurité que de la pédagogie.
Le louvetisme n’est qu’une petite part de la méthode scoute. Plus d’infos sur le site Internet du mouvement.
Le scoutisme est rempli de mots et d’expressions qui lui sont propres.
Découvrez-en le sens !
L’AGSE organise des camps de formation spécifiques à l’encadrement de chaque branche.
Notre mouvement fonde sa pédagogie à travers 5 buts.
En nous appuyant sur ces éléments, nous avons à cœur de faire progresser chaque enfant.
En reprenant l’adage « un esprit sain dans un corps sain », le louvetisme prend part à la santé de l’enfant par des activités et jeux en plein air. Le jeu n’est pas un but en soi, c’est un moyen utilisé pour développer son corps et se dépenser ensemble.
La santé passe aussi par l’apprentissage de l’hygiène en camp : douche quotidienne, cuisine, repas…
Nous voulons des enfants qui aient de la personnalité : c’est-à-dire qu’ils aient la volonté d’aller de l’avant, de se forger une opinion afin de discerner le bien du mal.
Lors des activités, chaque enfant va devoir apprendre à s’exprimer, et même à donner son avis : avec l’aide des chefs et de ses parents, il devient acteur de son développement.
L’acquisition d’une certaine habileté manuelle et de techniques (sémaphore, nœuds, installation du camp…) permet d’ancrer dans le réel le sens de chaque chose.
La vie de camp y est propice : une tente à maintenir rangée pour s’y retrouver, une table sur laquelle on mange, un vaisselier sur lequel on lave la vaisselle, un coin cuisine, etc.
On gagne toujours plus à donner qu’à recevoir. Dans le monde qui l’entoure, l’enfant doit apprendre à prendre sa place dans les tâches quotidiennes, et comprendre comment chaque petit geste offert peut changer son quotidien. Il existe un bon moyen donné au louveteau ou à la louvette pour aborder cette notion de service : la BA. Cette bonne action est quotidienne, gratuite, idéalement secrète et a pour simple but d’aider les autres.
Nous ne faisons pas de retraite, ni de journée de méditation, mais nous mettons Dieu au cœur de nos activités, par une prière au début et à la fin de chaque sortie, par la messe, par des jeux spirituels, et dans chaque cérémonie d’engagement. Nous apprenons aux enfants à découvrir la foi qui nous porte.
Le scoutisme est une méthode d’éducation complémentaire à celles de la famille et de l’école. Le louvetisme est la pédagogie, la mise en pratique concrète, adaptée à la tranche d’âge des 8-12 ans : fondée sur la psychologie de l’enfant, elle répond admirablement à ses aspirations. Elle consiste à intéresser l’enfant à sa propre formation, grâce au système des étapes qui l’incitent à se dépasser.
Le groupe au sein duquel il évolue est un cadre rassurant où l’enfant se sent chez lui, tout y est à sa portée : la meute ou la clairière est une famille, dont la joie est l’élément dynamique et dont le cadre de vie est emprunté à l’histoire de Mowgli du Livre de la jungle de Rudyard Kipling.
Au cœur de cette méthode, tous les apprentissages de l’enfant passent par le jeu. Indispensable à l’épanouissement général de l’enfant, il favorise son développement social. « Le jeu, dit Vera Barclay, qui a contribué au développement du louvetisme, n’est pas une certaine activité à laquelle les enfants se livrent par intervalles, c’est l’expression visible et concrète de leur constant état d’esprit. » C’est pourquoi les chefs et cheftaines s’appuient sur cette attitude de l’enfant pour créer à chaque activité des jeux adaptés à la progression des louveteaux et des louvettes.
« Nous leur apprenons en jouant à faire de petites choses,
pour que le moment venu, ils soient capables d’en accomplir de grandes. »
Baden-Powell
Ce livre poétique et merveilleux illustre de nombreuses situations de la vie avec une morale transmise sous forme de « sagesses de jungle » qui permettent à l’enfant de grandir.
Chaque louveteau ou louvette va pouvoir s’identifier à Mowgli et apprendre à grandir avec lui dans un monde qu’il ne connait pas. À travers chaque aventure et les rencontres qu’il va faire, le petit d’homme va découvrir les qualités à faire fructifier et les défauts à bannir, ainsi que l’amitié qui le lie à un clan pour progresser malgré les épreuves.
Les Vieux Loups, les jeunes chefs qui encadrent les enfants, prennent les noms des éducateurs de Mowgli : Akela, le chef du clan des loups, Bagheera, la panthère qui est maître dans l’art de la chasse et Baloo, l’ours brun, plein de sagesse et de connaissance.
Les enfants n’ont pas à lire Le Livre de la Jungle. Tout ce qu’ils doivent connaitre ou comprendre leur sera raconté par les Vieux Loups.
L’imaginaire du Livre du la Jungle est très riche. Quelques repères pour vous y retrouver.
La bonne action quotidienne est un levier pédagogique pour faire grandir l’enfant. Elle lui apprend le sens du service.
Le louvetisme se vit concrètement. Nœuds, sémaphore, chant… la technique est un moyen pour faire grandir.
Les jeunes qui nous sont confiés évoluent dans un groupe de 24 enfants âgés de 8 à 12 ans encadrés par une maîtrise de jeunes chefs ou cheftaines de plus de 18 ans, les Vieux Loups.
Les enfants et les chefs forment un groupe uni et joyeux : la famille heureuse. C’est un cadre rassurant pour l’enfant qui y retrouve la cellule de base de la famille. La maîtrise s’organise autour du chef de l’unité, Akela, qui est le pivot de cette famille et a charge d’âme des enfants qui lui sont confiés.
Les enfants peuvent être répartis en équipes de six, les sizaines, qui portent des couleurs : blanc, gris, noir et brun. À la tête de chaque sizaine, un enfant de 10-11 ans, le sizenier, entraine les plus jeunes par son expérience et son exemple.
La famille heureuse a ses règles de vie et chacun doit les respecter.
Le louveteau écoute le Vieux Loup,
Le louveteau ne s’écoute pas lui-même.
Le louveteau pense d’abord aux autres
Le louveteau ouvre ses yeux et ses oreilles
Le louveteau est toujours propre
Le louveteau dit toujours vrai
Le louveteau est toujours joyeux
Nous sommes du même sang toi et moi.
De notre mieux
À chaque activité, lors du rocher du conseil, les enfants choisissent un effort concret pour améliorer la vie de la communauté.
Lord Baden-Powell ne concevait pas l’éducation sans la foi. C’est pour cela qu’un des cinq buts du scoutisme est le sens de Dieu. Bien que de religion anglicane, Baden-Powell a beaucoup échangé avec le Père Sevin, qui a ensuite importé le scoutisme en France en lui donnant sa dimension catholique.
Pour aider l’enfant à vivre sa foi, le louvetisme est basé sur l’Évangile. Le texte de la promesse (« Je promets de faire de mon mieux pour être fidèle à Dieu… »), les règles de vie, la « fraternité scoute » sont autant de moyens simples, pour amener la foi au cœur de nos activités. Ce que nous apprenons à vivre dans le scoutisme, nous pourrons le mettre en application dans la vie courante.
Un prêtre, conseiller religieux, fait partie intégrante de chaque maîtrise d’unité qui encadre les meutes et clairières. Lorsque son emploi du temps le lui permet, il vient nous aider à parler de la foi. L’association des guides et scouts d’Europe est un mouvement est reconnu par l’Église : le prêtre a toute sa place lors d’une activité louvetisme.
Les louveteaux et les louvettes sont placés sous la protection de Saint François d’Assise.
Fils d’un drapier et rêvant de devenir chevalier, François d’Assise choisit de tout quitter pour vivre dans la pauvreté, dans la nature, à l’écoute du Seigneur et de l’imiter en tout. Des compagnons le rejoignent et forment avec lui une communauté, les frères mineurs, qui deviendront les franciscains.
Très proche de la nature, François voit la présence de Dieu dans chaque fleur, chaque goutte d’eau, chaque animal (la légende raconte qu’il devint l’ami d’un loup qui terrorisait la ville de Gubbio). Il rend grâce à Dieu pour chaque merveille de la création.
Saint François est pour les louveteaux et les louvettes un exemple à suivre dans l’amour du Seigneur, du respect de la nature, et dans l’esprit de fraternité.
Chez les guides et scouts d’Europe, chaque tranche d’âge possède son uniforme. Adapté aux activités, il est le signe d’un même esprit partagé et symbolise l’appartenance à un groupe. Il aplanit les différences sociales et vestimentaires, rappelant ainsi l’idéal et l’esprit du scoutisme. Tous les louveteaux et louvettes portent le même uniforme :
Ils sont remis par le chef d’unité, Akela, au rythme de la progression de l’enfant :
Le louvetisme est la branche cadette du mouvement. Directement décliné du scoutisme, il a une histoire à part entière.
Vous avez un enfant porteur de handicap ? Le scoutisme est aussi pour lui : quelques clés pour une intégration réussie.
Basé sur la co-éducation, le scoutisme compte sur la relation étroite avec les parents.
Il y a plus de 600 groupes guides et scouts d’Europe en France. Entrez en contact avec les groupes proches de chez vous !
Notre mouvement est européen. Le même louvetisme est vécu en Europe : Belgique, Suisse, Espagne, Portugal, Italie, Irlande, Allemagne, Autriche, Slovaquie, Pologne, Roumanie, Lituanie etc…
Retrouvez les informations de chaque association : www.uigse-fse.org.