Le louvetisme se vit concrètement. Nœuds, sémaphore, chant… la technique est un moyen pour faire grandir.
Si inhérente à la méthode scoute, la B.A. ou bonne action est un levier pour l’éducation d’un jeune enfant. Elle va lui permettre de prendre très progressivement l’habitude du service qui l’entraînera vers l’ouverture aux autres et le don de soi.
La B.A. est toujours une surprise. Avoir les yeux et les oreilles grands ouverts pour découvrir le besoin, pour remarquer l’attente inexprimée. C’est à ce niveau qu’elle va amener l’enfant à s’ouvrir. La B.A. n’est pas un service habituel (et normal…) comme ranger sa chambre ou faire ses devoirs…
Quand on a les yeux grands ouverts on repère vite là ou l’on peut rendre service aux autres. On sort de soi-même pour grandir. L’action de l’enfant doit donc toujours être tournée vers quelqu’un d’autre. Ainsi, s’il décide de tellement bien travailler qu’il aura un carnet de notes exceptionnel c’est très bien… mais c’est pour lui ! Il fera très certainement plaisir à ses parents mais parce qu’ils seront heureux pour lui. Une B.A. est toujours faite pour quelqu’un d’autre.
Cueillir un beau bouquet pour l’offrir à sa grand-mère lui fera plaisir, mais l’aider à traverser la rue lui sera d’une plus grande utilité encore. Le service doit donc être réfléchi et aider pleinement l’autre, lui apporter un réel mieux-être ou l’aider à grandir par exemple.
Un des grands principes de la B.A. c’est que c’est un service qui ne doit pas être demandé. Car il doit correspondre à une observation très attentive de l’autre, de ses besoins, de ce qui l’aiderait vraiment. Elle doit devancer.
Aller chercher le pain de grand-mère qui donnera une pièce pour le service… n’est pas une B.A.. De même, une visite rendue à l’oncle, en vue d’en rapporter le livre dont on a besoin. Par contre, rapporter à son compagnon de cours le livre qu’il avait oublié en classe est une B.A..
La simple joie d’avoir aidé quelqu’un, d’avoir su le comprendre avant même, peut être, que lui se rende compte de son besoin… et d’avoir par ce service grandi un peu plus !
La B.A. est donc l’un des meilleurs moyens pour l’enfant de décider de grandir en s’ouvrant au monde. En observant l’autre, il va pouvoir ouvrir son cœur et se découvrir de plus en plus capable de grandes choses. Le rôle des parents est donc de rappeler à l’enfant l’engagement qu’il a pris de faire quotidiennement une bonne action pour faire plaisir à quelqu’un.
Le louvetisme se vit concrètement. Nœuds, sémaphore, chant… la technique est un moyen pour faire grandir.
La pédagogie des conseils est une richesse de la méthode scoute. Chaque branche du mouvement en adapte la forme suivant l’âge des enfants.
Indispensable à l’épanouissement général de l’enfant, le jeu favorise son développement social. Dans le louvetisme, il infuse toutes les activités.