Histoire = Vie de Baden-Powell
Durée = env. 40 min
CHANT = « Ohé ohé ohé c’est la veillée »
Père de Baden-Powell : Henrietta, quel beau bébé, quel bel accouchement. Mon cœur explose de fierté !
Henrietta : Comment allons-nous appeler notre fils ?
Père de Baden-Powell : Nous l’appellerons Robert, du nom de son parrain, qu’en penses-tu ?
Henrietta : Très bon choix mon cher époux !
Quelques années plus tard…
Henrietta : Robert, embrasse une dernière fois ton père… (BP pleure).
Directeur du collège : Bienvenue à Charterhouse, monsieur Baden Powell ! J’espère que vous y ferez de brillantes études.
Professeur de Baden Powell : Monsieur le directeur, je suis inquiet… Robert Baden-Powell est un élève difficile… Il n’écoute pas et passe sa vie dans les bois !
CHANT = « Première et deuxième étoiles » (p. 25)
Un officier : Lieutenant Baden Powell ! Vous êtes promu capitaine ! A seulement 26 ans c’est un beau défi relevé !
Baden-Powell : Merci mon colonel !
L’officier : En outre, j’espère que vous avez assez profité de l’Inde car nous vous changeons d’affectation.
BP en haussant un sourcil : Ah ?
L’officier : Vous êtes envoyé en Afrique du Sud !
Un autre officier : Nous livrons une guerre terrible, contre les colons hollandais, que l’on prénomme « Boers ». J’espère que vous saurez mettre au service de l’armée anglaise vos capacités de soldat !
Baden-Powell : N’ayez aucune crainte mon capitaine ! Je me battrai corps et âme pour la nation du Roi !
CHANT = « Akela Polka » (p. 30)
Ami de BP : Cher Robert, votre idée d’utiliser de jeunes garçons de Mafeking en éclaireurs parmi les lignes Boers était révolutionnaire ! Et cela nous a sans aucun doute permis de gagner la guerre.
Baden Powell : Oui bien évidemment, ces jeunes garçons étaient inoccupés dans la ville assiégée et brûlaient de nous aider. Et cela leur a tellement été profitable.
Autre ami de BP : Il nous faudrait de tels garçons ici en Angleterre.
Baden Powell : Eh bien oui cher ami, figurez-vous, que j’ai prévu d’accueillir plein de jeunes garçons lors d’un camp sur Brownsea Island, pour les initier à ce contact à la nature, et à développer leur débrouillardise.
CHANT = « Il avait le sourire louveteau » (p. 82)
Médecin : Madame Baden Powell, réveillez-vous !
Olave : Mais Docteur, il est six heures du matin !
Médecin : Je sais mais Lord Baden Powell vient de rendre l’âme, en ce 8 janvier 1941.
Olave pleure : Nous allons honorer sa mémoire, en enterrant sa dépouille en Angleterre, et nous allons graver sur sa tombe le signe « fin de piste, retour au camp ». Maintenant Docteur, prions.
CHANT = « Un dernier refrain » (p. 76)
Baden Powell n’a jamais été un très bon élève mais il se révèle au sens littéral un adepte de l’école buissonnière : il se cache régulièrement dans le bois derrière l’établissement scolaire. Il y développe son sens de l’observation. Ses frères l’emmènent régulièrement explorer la campagne, camper et naviguer. Il rate ses examens d’entrée à l’université. Il se présente alors à l’école militaire et obtient la seconde place au concours d’entrée, à dix-neuf ans en 1876. Il intègre un régiment de cavalerie, puis il est envoyé comme sous-lieutenant en Inde en 1877, alors que cette dernière est encore colonie anglaise.
Un jour où il crapahute avec un petit indien qui lui sert de guide dans la jungle, il perd ses jumelles. L’indien s’exclame alors : « N’ayez aucune crainte Sahib, nous allons faire demi-tour pour les retrouver ! » C’est en effet sans mal que le jeune guide retrouve les jumelles de BP. Ensuite, lorsque le jeune sous- lieutenant s’approche d’une magnifique orchidée, son guide s’écrit : « Attention Sahib ! Un python se trouve caché juste au-dessus ! ». BP est impressionné par la débrouillardise dont fait preuve le jeune garçon. Il se dit qu’il est si dommage que les anglais ne soient pas autant formés à l’observation et à la débrouille comme ceci dans la nature. Le futur le chargera de remédier à cela.
Air « Akela polka » (p. 25)
(Refrain) Capitaine c’est terrible notre ville est assiégée Capitaine c’est horrible nous sommes tous défaits.
(Couplet) Les Beors nous ont attaqués, il n’y avait que des blessés, des tués, prisonniers, nous avons perdu.
Air « Qui donc rassemblera ? » (p. 17)
Je cherche une solution pour que nous ayons une position
Je cherche une solution pour que cette guerre nous la gagnons.
Petit temps puis BP s’exclame : J’ai trouvé !!!
Air « Qui donc rassemblera ? » (p. 17) à suite de la mélodie !
Il y a beaucoup d’gars, qui aimeraient nous aider, allez donc les chercher et hop que ça saute, ne traînez pas, ils pourraient bien nous sauver ! »
L’aide de camp s’en va puis revient.
Air « Akela polka » (p. 25)
J’ai trouvé ces gars-là, ils voulaient tous se battre, capitaine, dites-moi, que doivent-ils faire ? »
Air « En chasse petit loup » (p. 142)
Bonjour mon capitaine, nous sommes tout à vous, nous on veut se battre, on veut être utiles, utiles, on veut être utiles, pour sauver la ville assiégée.
Air « Qui donc rassemblera ? » (p. 17)
Braves petits gars vous ne vous battraient pas, mais j’ai une mission pour vous, vous pouvez faire preuve d’habileté et de débrouillardises. Vous passerez les lignes, les lignes ennemies, vous vous infiltrerez partout pour espionner, et vous nous aiderez ainsi à gagner !!!
Tous en chœur : A vos ordres mon capitaine !!
En 1907, alors âgé de 50 ans, il organise un camp de huit jours avec vingt jeunes hommes de différentes classes sociales sur l’île de Brownsea. Il inaugure ce camp en soufflant dans sa corne de Koudou. Au programme, des jeux, des veillées, des moments de fraternité et de prière. Les jeunes garçons coupent du bois, ils courent dans les bois et font du feu. Baden Powell écrit les articles de la loi scoute, ainsi que le texte de la promesse. Ensuite à l’aide de sa sœur Agnès et de sa femme Olave, il créé le pendant féminin de son mouvement : le guidisme. Puis il étend la tranche d’âge aux plus jeunes, désireux eux aussi de vivre dans les bois avec l’aide de Vera Barclay : le louvetisme vient de naître. « À la fin de ma carrière militaire, dit Baden-Powell, je me mis à l’œuvre pour transformer ce qui était un art d’apprendre aux hommes à faire la guerre, en un art d’apprendre aux jeunes à faire la paix ; le scoutisme n’a rien de commun avec les principes militaires. »
Extrait du chef d’œuvre guide-ainée de Marie Collin © AGSE juin 2024