Thème = Vie de Mère Teresa
Durée = env. 40 min
Matériel
MT = Mère Teresa.
CHANT = « Ohé Ohé Ohé c’est la veillée »
Saint Pierre trie une pile de dossier sur son bureau, aux portes du Paradis. Il tombe sur celui de Mère Teresa, qui est canonisée depuis plusieurs années sur Terre mais au Ciel, personne n’a fait attention à ce moment important. Les petits anges ne connaissent donc pas cette femme qui a tout donné pour les pauvres. Saint Pierre envoie donc Daniel, un petit ange, pour enquêter et ramener des infos aux autres anges.
CHANT = « Le sourire louveteau » (p. 82)
CHANT = « Ô Marie Mère de Jésus »
Daniel remonte au Paradis, tout content des infos qu’il a obtenues sur Terre :
Saint Pierre, au fond de la scène, note tout dans le dossier. Mais les Anges demandent ce qui s’est passé ensuite. Daniel redescend pour questionner les religieuses.
CHANT = « Depuis que je suis louveteaux je fais ma BA » (p. 56)
CHANT = « Aimer Jésus et le faire aimer »
Daniel retrouve les anges et leur fait un topo sur ce qu’il a vu sur Terre :
CHANT = « Un dernier refrain » (p. 76)
CHANT = « Viens sois ma lumière »
Le petit Daniel revient, consterné. En découvrant cette sainte, il s’était attaché à elle : il est tout triste de son décès. Mais soudain, il comprend que si MT est morte, c’est qu’elle est au Ciel, tout comme lui ! Il va donc lui rendre visite et la remercie d’avoir changé son cœur… Il va maintenant se tourner et prier pour les pauvres.
CHANT = « Cantique de Syméon » (Maintenant Seigneur tu peux me laisser m’en aller dans la paix)
Agnès Gonxha Bojaxhiu est née d’une famille d’origine albanaise (Albanie) le 26 août 1910 à Skopje.
À l’âge de 12 ans, Agnès commence à ressentir l’appel de se consacrer à Dieu.
En 1928, à l’âge de 18 ans, elle entre à l’Institut des Sœurs de Lorette, en Irlande. En 1929 elle est envoyée à Calcutta, en Inde. En 1931, après deux années de noviciat, elle fait sa première profession de foi et prend le nom de Mary-Teresa. Elle enseigne la géographie à l’école Sainte-Marie à Calcutta où elle est nommée directrice en 1944. Elle reçoit l’appel de consacrer sa vie aux pauvres des bidonvilles. En 1946 avec le soutien de l’archevêque de Calcutta, elle obtient du pape Pie XII la permission de quitter l’ordre des Sœurs de Lorette.
En 1948, la vie de Mère Teresa de Calcutta se transforme. Elle s’installe dans un bidonville (à Taltola) avec quelques autres religieuses qui l’ont suivie. Elle crée la fondation des Missionnaires de la Charité. Elle prend désormais le nom de Mère Teresa, car elle a choisi la petite Thérèse comme patronne et guide vers la sainteté. Durant plus de 40 ans, la vie de Mère Teresa a été consacrée aux pauvres, aux malades, aux laissés pour compte et aux mourants. Cela commença avec l’ouverture du « mouroir » de Calcutta pour assurer une fin digne à ceux qui, leur vie durant, avaient vécu « comme des bêtes ».
Elle a reçu plusieurs récompenses pour son travail, notamment le Prix Nobel de la Paix en 1979 pour son action en faveur des déshérités en Inde. Elle a utilisé sa notoriété mondiale pour attirer l’attention du monde sur des questions morales et sociales importantes.
Pendant près de 40 ans, la vie de Mère Teresa a été marquée par la grande épreuve spirituelle de la nuit de la foi. Elle était assaillie par le doute concernant l’existence de Dieu. Ces années de nuit intérieure constituent un trait important de sa figure spirituelle. C’était un supplice secrètement enfoui en elle et dissimulé derrière un visage paisible qu’elle avait en public. Personne ne savait qu’elle était aussi tourmentée.
On peut imaginer plusieurs personnages : MT / un pauvre / une sœur.
Après un premier problème au cœur en 1983, sa santé se détériore et Mère Teresa devient de plus en plus malade. Elle abandonne petit à petit ses responsabilités à la tête de sa communauté religieuse en mars. Pendant ses 10 dernières années, elle a été souvent malade et hospitalisée. Elle meurt dans son couvent de Calcutta, âgée de 87 ans.
Les autorités indiennes déclarent le lendemain de sa mort que c’est un jour de « Deuil National » pour lui rendre hommage. La mort de Mère Teresa a été l’occasion d’un hommage unanime : ses obsèques ont rassemblé des croyants de toutes les religions. Les funérailles de Mère Teresa ont été célébrées dans le Stade de Calcutta car de nombreuses personnes s’y sont rendues.
Après plusieurs miracles, Mère Teresa est proclamée sainte par le pape François en septembre 2016.
Extrait du chef d’œuvre guide-ainée de Marie Collin © AGSE juin 2024