Chapitre = Descente de Jungle
Histoire = Récit du chapitre et chercher à « faire le bien » / à pardonner.
Durée = env. 40 min
CHANT = « Holà, dedans le campement ! » (p. 69)
Le RDC est convoqué. Baloo, ayant entendu l’appel au Rocher du Conseil, monte cahin-caha la colline, curieux d’entendre l’histoire que Mowgli doit raconter.
CHANT = « Nous arrivons souplement » (p. 138)
Les quatre frères loups s’amusent à faire tourner Buldéo en bourrique, se cachent, lui tournent autour.
Buldéo déclare : « Ça alors, pas une trace de l’Enfant-Sorcier, mais il n’y a que ces petits loups que je vois toujours partout ! »
On chante alors « C’est nous les loups » (p. 38)
Après quoi, les loups reprennent leur numéro autour de Buldéo, et l’un demande à l’autre ce qu’il advient de Mowgli au village des hommes.
Mère Louve, Messua et son mari s’avancent profondément dans la jungle, que Messua et son mari découvrent sous un jour nouveau, puisqu’ils sont désormais du côté des animaux et non des hommes. On fait alors une danse de jungle apprise plus tôt dans le camp.
CHANT = « Danse de Bagheera » (p. 188)
Le clan des loups, éreinté par une journée des plus éprouvantes, va s’endormir d’un repos bien mérité. Frère Gris dit alors à haute voix que, si les jours comme celui-ci gravent la mémoire, c’est bien dans la simplicité du quotidien qu’il faut chercher à faire toujours de son mieux.
CHANT = « Seeonee verte colline » (p. 236)
CHANT = « J’ai choisi l’amour du Seigneur en chaque chose ordinaire C’est pourquoi je mettrai tant de cœur à les rendre extraordinaires »
Soudain, Akela, occupé à chasser, perçoit au loin un éclat de lumière : c’est le reflet du Soleil sur le mousquet du chasseur Buldéo. C’est alors que Mowgli et les quatre frères loups se mettent en route pour suivre de loin le chasseur qui cherche lui-même une piste.
Soudain, un groupe de charbonniers rejoint Buldéo, les hommes s’assoient et commencent à parler. Buldéo leur explique que c’est lui qui a tué le tigre (il s’attarde sur quelques détails sanglants), que Mowgli est un véritable sorcier.
Buldéo leur raconte aussi que Messua, celle qui a accueilli Mowgli chez elle, a été enfermée chez elle avec son mari, qu’ils seront bientôt brûlés comme des sorciers, que leur biens et possessions seront partagés avec le village.
Inquiet pour sa mère adoptive, Mowgli confie une mission aux frères loups : ils devront occuper Buldéo le plus longtemps possible pour qu’il reste loin du village. Pendant ce temps Mowgli décide d’aller porter assistance à Messua et son mari.
Messua et son mari sont ligotés l’un contre l’autre dans leur hutte. Mowgli les trouve et se jette sur eux, rassuré qu’ils soient encore vivants. Il les libère et demande à Mère-Louve de les aider.
Mère-Louve accompagne Messua et son mari le long du chemin en poussant de grands cris pour prévenir la jungle (pour que les animaux ne les attaquent pas) de les laisser passer : ceci est la Faveur de Jungle. Les humains sont effrayés, mais restent avec Mère-Louve.
Après quoi, Bagheera s’installe là où étaient Messua et son mari, prêt à bondir. Lorsque les villageois arrivent, résolument décidés à consumer leurs semblables, ils sont terrorisés par la panthère et se dispersent pour se cacher, en poussant des hurlements de terreur et s’agitant dans tous les sens.
Mowgli – Sur l’air de « Entendez-vous dans le feu » (p. 21)
Oh Hathi quelle tragédie,
Tous ces hommes seront maudits,
Ils ont voulu tuer Messua
Nous allons, nous venger !
Hathi – Sur l’air de « Un dernier refrain » (p. 76)
Mon ami Mowgli-i
Je comprends ta colère,
De toi je suis fier,
D’avoir aidé les tiens.
Mais petite Grenou-ouille,
Souviens-toi que la Jungle,
Quand tu étais humble,
Un soir t’a accueilli…
Mowgli – Sur l’air de « Voguons au vent de mer » (p. 322)
Hathi et tes trois fils,
Je vous implore de m’aider,
Les hommes depuis toujours sont lâches,
Donnons-leur une bonne leçon !
Piétine les terres, saccage les cultures,
Piétine les terres, et venge la Jungle !
Hathi – Sur l’air de « Entendez-vous dans le feu » (p. 21)
Mowgli, Mowgli, fais attention,
Rien n’est pire que la destruction,
Les loups t’ont appris la fraternité,
Donne aux autres, ton pardon.
Mowgli – Sur l’air de « Un dernier refrain » (p. 76)
Ce soir je succombe,
Car Messua est chassée,
Dans la nuit qui tombe,
Je voudrais m’isoler.
Puisque tu es sage,
Oh Hathi je t’écoute,
J’ai confiance en ta route,
Je vais calmer ma rage.
Hathi – Sur l’air de « Seeonee verte colline » (p. 236)
Seeonee, verte colline,
Peuple Libre, vois comme moi
Le petit, cette nuit décide,
D’être en paix, au fond des bois…
Extrait du chef d’œuvre guide-ainée de Marie Collin © AGSE juin 2024