Tous les loups sont rassemblés en cercle de parade. La patte tendre se place à côté de son sizenier. Les parents et les invités se rangent hors du cercle.
Akela : Loups… Loups de notre…
Tous : Mieux !
Akela : au sizenier de la patte tendre… (prénom du sizenier), un garçon confié à ta sizaine désire être louveteau. Conduis-le vers moi. Le sizenier le conduit à Akela par l’extérieur du cercle en le tenant par l’épaule.
Akela : Crois-tu qu’il puisse être un bon louveteau ?
Sizenier : Oui, Akela.
Akela : Merci… (prénom du sizenier). Le sizenier salue et retourne à sa place.
Akela : à la patte tendre Que veux-tu ?
Patte tendre : Être louveteau.
Akela : Pourquoi ?
Patte tendre : Pour devenir un bon éclaireur et un bon routier plus tard.
Akela : C’est très sérieux. Eh bien, va demander aux louveteaux s’ils veulent de toi.
La patte tendre se présente successivement à chaque sizenier, par l’extérieur du cercle, en commençant par les blancs. Les louveteaux de la sizaine des blancs font demi-tour en bondissant et se tiennent par les épaules, le sizenier barre le passage avec son bras gauche, puis le second avec son bras droit.
Siz. des blancs : On n’entre pas chez les blancs sans connaître la loi de la meute.
Patte tendre : Le louveteau écoute le vieux loup. Le louveteau ne s’écoute pas lui-même.
Sec. des blancs : C’est bien. Puisque tu connais la loi de la meute, les blancs t’acceptent. Essaie d’entrer chez les gris.
Les blancs se retournent dans leur position première. Même jeu. La sizaine des gris fait face à la patte-tendre.
Siz. des gris : On n’entre pas chez les gris sans connaitre la devise.
Patte tendre : De notre mieux.
Sec. des gris : Bien. Puisque tu sais la devise, les gris t’acceptent. Essaie d’entrer chez les noirs.
Même jeu. La sizaine des noirs a noué par un nœud plat deux cordes qu’elle tient tendues entre le sizenier et le second.
Siz. des noirs : On n’entre pas dans la jungle en cassant les lianes : dénoue ce nœud.
Patte tendre : Voilà.
Sec. des noirs : Bien. Puisque tu sais dénouer les lianes, les noirs t’acceptent. Essaie d’entrer chez les bruns. Même jeu.
Siz. des bruns : Les louveteaux sont polis et saluent avant d’entrer.
La patte tendre fait le salut louveteau.
Sec. des bruns : C’est bien. Puisque tu sais saluer, les bruns t’acceptent.
Akela : Reviens ici. La patte-tendre revient se placer devant Akela.
Akela : Louveteaux, allons-nous recevoir… (mentionner ici le prénom du louveteau) à la meute ?
Tous : Oui, Akela. Tous les loups crient d’une seule voix.
Akela : Croyez-vous qu’ils sera un bon louveteau ?
Tous : Oui, Akela. Tous les loups crient d’une seule voix.
Akela : Le promets-tu ?
Patte tendre : Oui.
Akela : De tout ton cœur ?
Patte tendre : De tout mon cœur.
Akela : Mais… (prénom du louveteau) tu ne peux rester à la meute qu’avec la permission de tes parents. Va la leur demander. La patte tendre va demander la permission.
Akela : Comme depuis ton baptême tu es chrétien, va demander au Père la bénédiction de Dieu ou, si l’enfant n’est pas baptisé Comme tu te prépares au baptême et que tu désires être chrétien, va demander au Père la bénédiction de Dieu.
La patte tendre va s’agenouiller devant le prêtre présent qui la bénit en disant d’une voix nette :
Le Père : Que la bénédiction du Dieu tout puissant Père, Fils et Saint-Esprit, par l’intercession de Notre-Dame des loups et de Saint-François, descende sur toi et y demeure à jamais.
Seule la patte tendre fait le signe de croix. La meute ne se découvre pas.
Patte tendre : Amen !
Akela : À présent, sachant qu’à la maison, à l’école comme à la meute, tu seras un louveteau joyeux, obéissant et franc, tu peux prononcer ta promesse.
Seuls la patte tendre et Akela saluent. La meute ne salue pas. La patte tendre, saluant de la main droite, donne la main gauche à Akela et dit :
Patte tendre : Je promets de faire de mon mieux pour être fidèle à Dieu, à mes parents, à ma patrie, à la loi de la meute, et pour rendre chaque jour un service à quelqu’un.
Akela lui remet son béret sur lequel a été préalablement cousu le loup rouge de la FSE ; il lui serre la main et le salue. Le louveteau salue le Père et la maîtrise, et revient se placer en face d’Akela.
Akela : Voici que tu fais partie de la meute… (nom de l’unité) et que tu deviens le frère de tous les louveteaux d’Europe et du monde. Et maintenant, en ton honneur… (prénom du louveteau), la meute va pousser son grand cri de joie. Tu ne le recevras que deux fois dans ta vie : aujourd’hui où tu entres dans la meute, et le jour où, devenu loup à deux étoiles, tu n’auras plus rien à apprendre chez nous et où tu quitteras la meute pour devenir éclaireur.
Le louveteau va prendre le mât de meute au centre du cercle et le louveteau qui le tenait retourne à sa place. Le louveteau peut se déplacer vers la maîtrise pour bien voir le grand hurlement.
Akela : En l’honneur de notre nouveau petit frère…
Tous s’accroupissent (sauf les pattes tendres qui restent au « mieux » sans quitter le cercle, à leur place) et poussent le grand hurlement. Puis le louveteau retourne dans sa sizaine et la meute entonne le chant de la promesse louveteau. On ne salue pas pendant ce chant.
Fidèle à mon baptême,
Je ferai de mon mieux
Pour observer la loi de Dieu
Et l’aimer comme il m’aime.
Par Notre-Dame et saint François,
Seigneur Jésus, exaucez-moi.
Loyal à la cheftaine,
Je mettrai ma fierté
À vivre avec fidélité
Dans la loi des sizaines.
Ô terre de vaillance,
Mon pays bien-aimé,
Devant mes frères, je promets
De t’aimer, douce France.
Europe, immense chaîne
De frères et de sœurs,
Je te promets d’ouvrir mon cœur
Aux loups des autres plaines.
Afin que resplendisse
L’idéal du chrétien,
Je veux offrir à mon prochain
Chaque jour un service.